1. |
Maintenant
02:29
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MAINTENANT
Là, je suis bien
J’ai besoin de rien
J’ai besoin de rien du moment
Que je tiens fort dans ma main
Ce petit bout de présent
Là, je suis bien
Je pense à rien
Je me concentre sur l’instant
Que je tiens fort dans ma main
Dans ma main, maintenant
Trop souvent tiré en arrière
Par un passé amer
Ou à me languir, avide
D’un avenir acide
J’oublie que, là, Je suis bien
J’ai besoin de rien
J’ai besoin de rien du moment
Que je tiens fort dans ma main
Ce petit bout de présent
Là, je suis bien
Je pense à rien
Je me concentre sur l’instant
Que je tiens fort dans ma main
Dans ma main, maintenant
Que je tiens fort dans ma main
Dans ma main, maintenant…
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2. |
Djo guido
04:05
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DJO GUIDO
Je ne l’avais jamais vue
Au grand jamais vue
Je ne l’avais jamais vue pleurer
Je ne l’aurais jamais cru
Au grand jamais cru
Je ne l’aurais jamais crue plier
Elle était ma Terre,
Et même plus ma matière
Celle que l’on appelle Mère
Ou Maman
Qui te protège de la guerre
Du tourment, de la misère
Et qui tout contre elle serre
Son enfant
Djo guido djo guetedo...
Je ne l’avais jamais vue
Au grand jamais vue
Je ne l’avais jamais vue tomber
Je ne l’aurais jamais cru
Au grand jamais cru
Je ne l’aurais jamais crue craquer
Elle mit genou à terre
Je n’ai pas su quoi faire
Elle a vécu l’enfer
Ma maman
Je sais que je n’ai pu guère
Te protéger ma mère
Du tourment, de la misère
Maintenant
Djo guido djo guetedo…
Je ne l’avais jamais vue
Au grand jamais vue
Je ne l’avais jamais vue hurler
Je ne l’aurais jamais cru
Au grand jamais cru
Je ne l’aurais jamais crue crouler
À présent sous la terre
Même devenue poussière
Je la sens qui me serre
Tout le temps
Mais je regrette, mes frères
De n’avoir su quoi faire
Pour éviter l’enfer
À Maman
Djo guido djo guetedo…
Soutiens qui te soutient…
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3. |
Fous-toi la paix
02:55
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FOUS-TOI LA PAIX
Pourquoi désires-tu plaire à tout le monde ?
Interroge-toi rien qu'une seconde
Pour tous, tu veux être idéal
Et tu te lisses, et tu te rends normal
Tu te tords alors à tort, dans tous les sens
Parce que tu as peur à mort de ce que les gens pensent
Partout... au travail, en famille, en amour
Tu veux donner de toi une belle image, toujours
Fous-toi la paix…
Tu te nies, te dénies, te renies
Ni ça te rend heureux ni ça t'épanouit
Tu étouffes au fin fond de ta cage
Thoracique, tu te réveilleras en nage
Car jamais au sérieux tu n'accordes une trêve
Ne prends pas ta réalité pour des rêves
Tu oublies que l'âme descend du songe
Garde tes pieds sur l'air et ris de tes mensonges
Fous-toi la paix...
Jamais tu dévies par envie dans ta vie
Ton chemin à toi, l'as tu vraiment choisi ?
Sans arrêt tu te mets la pression
J'ai bien l'impression que tu es en dépression
Tu t'interdis de sortir du sillon
Mais qui vit sans folie n'a pas toute sa raison
À force d'écouter tous ces bruits dans ta tête
Tu ne peux qu'exploser
Un petit conseil, arrête !
Fous-toi la paix…
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4. |
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JE NE SUIS PAS UN HARDEUR
Tout est devenu histoire de performance
Au rendez vous d’amour, tu n’as pas de seconde chance
Tu dois montrer ton curriculum vitae
Prends garde à toi si tu n'es pas équipé
Moi j’aime plutôt Sissi Impératrice
Et pas du tout les femmes dominatrices
Je suis en fait pas très zizi, je te jure
Quand t’es pas porté sur la chose c’est dur
Je ne suis pas un hardeur
Je n'ai rien d’un collectionneur
Les nymphos, ça me fait peur
Je ne peux pas faire ça pendant des heures
L’homme propose et la femme dispose
De ton corps sans jamais t’accorder de pause
Je n’ai pas suivi de longs entraînements
Pour fournir des efforts si violents
À tout moment tu peux être congédié
Si tu n'as plus de souffle, si tu ne peux plus bander
J’ai toujours l’impression qu’on prend toutes mes mesures
Mais la taille n’a aucune importance, je te jure !
Je ne suis pas un hardeur
Je n'ai rien d’un collectionneur
Les nymphos, ça me fait peur
Je ne peux pas faire ça pendant des heures
Cuillère, lotus, le missionnaire, levrette
Mais je ne suis ni Rocco ni son frère
Le cheval à bascule et puis le soixante neuf
Le bateau ivre, faut toujours apporter du neuf
Andromaque et la posture du bambou
L’enclume ou bien l’union des loups
Toutes ces positions, on ne doit pas passer outre
Je n’ai qu’une chose à dire, allez, toutes...
Je ne suis pas un hardeur…
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5. |
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JE SUIS PARCE QUE NOUS SOMMES
Comment pourrais-je manger
Si mes frères sont affamés ?
Comment pourrais-je m'abreuver
Si mes frères sont assoiffés ?
Comment pourrais-je respirer
Si mes frères sont asphyxiés ?
Et comment pourrais-je dormir
Si j'entends mes frères gémir ?
Ubuntu…
Comment pourrais-je chanter
Si mes sœurs sont bâillonnées ?
Comment pourrais-je danser
Si mes sœurs sont entravées ?
Comment pourrais-je m'élever
Si mes sœurs sont humiliées ?
Et comment pourrais-je rire
Si je sens mes sœurs souffrir ?
Ubuntu…
Comment pourrais-je rêver
Si les miens sont divisés ?
Comment pourrais-je espérer
Si les tiens sont déchirés ?
Comment pourrais-je exister
Si les liens sont disloqués ?
Comment être humain en somme ?
Je suis parce que nous sommes…
Ubuntu…
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6. |
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LA TOURNÉE DES GRANDS DUCS
J'ai rencontré une bougresse
En crise de manque de caresses
Mais que vouliez-vous que j'y fasse
Il a fallu que je l'embrasse
Elle était chaude comme la braise
Elle désirait que je me taise
Et se révéla sans scrupule
En insistant pour que j'annule
Le rendez-vous rempli d'espoir
Fixé par une femme pour le soir
Une qui m'était tombée dessus
Et qui m'avait montré son plus
Joli sourire et pris la main
Elle qui souhaitait que je lui touche les cinq
Premières minutes de notre rencontre
Un mot sur moi je n'étais pas contre
Alors je l'ai sentie monter
Monter monter jusqu'au palier
Elle me fit signe d'aller plus vite
Comme pressée de prendre la fuite
Mes yeux plongèrent dans sa poitrine
C'est à ce moment qu'elle fit mine
De s'approcher, j'en bafouille
Je me dis : "elle me palpe, me fouille"
Lors, elle saisit mon agenda
Ecrivit son 06 là
Pour que je l'appelle sans détour
Et qu'enfin nous fassions la tour...
... née des grands ducs avant minuit
Mais entre temps bien mal m'a pris
De croiser l'ombre d'une déesse
J'ai tout de suite admiré ses faits
Et gestes, une certaine élégance
A pour moi beaucoup d'importance
Mais elle est passée sans me voir
Ce qui raviva mon désespoir
C'est là qu'intervint la bougresse
En crise de manque de caresses
Que vouliez-vous donc que je fisse
Tant elle écartait les délices
Avec son insistance sans fard
Je crois qu'elle en voulait à mon ar...
... gent, moi qui suis un romantique
Elles veulent vraiment toutes que je n'y c...
..crois plus du tout au grand Amour
Celui qui rime avec pffff...
J'ai donc regagné ma maison
Donner à manger à ma com...
… pagne de vie, en toute hâte
Je fus ravi de voir ma chatte
Mais brusquement je fus perplexe
Lorsqu'elle voulut me lécher… l' index
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7. |
Émerveille-toi
03:44
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ÉMERVEILLE-TOI
Il était une fois un “vieil homme enfant” que j'aimais trop
Qui se trouvait à deux pas, ou moins, de faire le grand saut
Il me parlait tout bas, pourtant je l’entendais tout haut
Je l’écoutais béat, en souriant comme un idiot
Il y avait une telle joie qui sortait de ses yeux mi-clos
Qu’il eut donné la foi à tout homme au bout du rouleau
Et soudain, dans sa voix, j’ai cru sentir un trémolo
Lorsqu’il me confia, comme un secret, comme un cadeau
Émerveille- toi…
Il était une fois un "vieil homme enfant" que j'aimais trop
Qui continuait à marcher droit, malgré le crabe dans son dos
Il riait aux éclats et de ses biens, et de ses maux
Se moquant ça et là du sacro-saint “ou vrai ou faux”
Il y avait une telle joie qui sortait de ses yeux mi-clos
Qu’il transmettait une foi… lui qui était tout sauf bigot
Et ce jour, quel que soit ce qu’il me disait, c’était beau
Comme s’il voulait, ma foi, me faire partager son credo
Émerveille- toi…
Il était une fois un “vieil homme enfant” que j'aimais trop
Qui a fait deux petits pas, et puis après... un grand saut
Mais juste avant cela, me voyant retenir un sanglot
Il m’a dit : « Promets moi de mettre une musique sur ces mots »
Il y avait une telle joie qui sortait de ses yeux mi-clos
Qu’il m’a donné la foi, lui qu’avait pas Dieu dans la peau
Alors cette chanson là, mon ami, je t’en fais cadeau
Même si j’ai dans la voix un petit peu de ton trémolo
Émerveille- toi…
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8. |
Ma divine comédie
03:26
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MA DIVINE COMÉDIE
Lorsque j’ouvre les yeux
Je ne vois rien de beau
Pas un reflet des cieux
Pas une larme d’en haut
Lorsque j’ouvre les yeux
Je ne vois rien d’absolu
Pas le plus petit feu
Qui me rendrait la vue
Alors je joue
Je joue, à faire comme si
J’imagine ma divine comédie
Alors je joue, je joue, à l’infini
Pour le faire exister mon coin de paradis
Lorsque j’ouvre les yeux
Je ne vois pas d'amis
Enfin, je parle de ceux
Dont nous rêvions petits
Lorsque j’ouvre les yeux
Je ne vois pas d’amour
Que des désirs soucieux
De posséder toujours
Alors je joue, comme un gosse
Je joue, à faire comme si
J’imagine ma divine comédie
Alors je joue, comme un gosse
Je joue, à l’infini
Pour le faire exister mon coin de paradis
Lorsque j’ouvre les yeux
Je ne vois pas de sens
Un ciel silencieux
Des illusions qui dansent
Que de la poudre aux yeux
Je veux tout effacer
Et à l’instar des Dieux
Tout réinventer
Alors je joue, comme un gosse
Je joue, à faire comme si
J’imagine ma divine comédie
Alors je joue, comme un gosse
Je joue, à l’infini
Pour le faire exister mon coin de paradis...
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9. |
Prière
03:13
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PRIÈRE
Avec toi, j’attendais Madeleine
J'ai fait des prières païennes
J’ai dansé la valse à mille temps
Et un peu appris le flamand
Je fus marin à Amsterdam
Et j’ai aimé toutes tes femmes
Depuis la petite Rosa
Jusqu’à la belle blonde Frida
Je leur ai apporté des bonbons
Et elles m’ont toutes pris pour un con
Sans voix j’ai hurlé “Ma mère”
Pour cent fois retourner en enfer
Je me suis moqué des bigotes
Et puis aussi de la parlote
J’ai visité Bruxelles, Orly
Et les remparts de Varsovie
J’ai bu la soupe chez ces gens-là
Et j’ai insulté les bourgeois
Avec toi, je me suis déniaisé
Au bordel, puis je m’suis bourré
En foutant mon nez dans la bière
Ami, ami, remplis mon verre
Pleurer sur "Ne me quitte pas"
Et je me suis appelé Zangra
Avec toi, ton dernier repas
Je l’ai pris des centaines de fois
Mais pas amusé comme un fou
Le jour où on t’a mis dans le trou
J’espère que là-haut, au paradis
Tu t’es remis à chanter Jacky
Et que tu ne feras pas tes adieux
Avant que je ne monte aux Cieux
Alors je t’adresse une prière
À toi grand Jacques, pas à Saint-Pierre
Donne-moi un peu, tu en as tellement
Donne-moi un peu… de ton talent !
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10. |
||||
LÉGALISONS L'INTELLIGENCE
Il nous faut nous indigner
Bientôt on sera dépourvu
De tout ce qui peut aider
À nous faire monter aux nues
On ne peut plus accepter
Qu'ils nous mettent dans... la vue
Ce nuage de fumée
Faut descendre dans la rue
Légalisons l'intelligence
Ils ont dépénalisé la connerie
Allons, pressons, il y a urgence
On commence déjà à être envahis…
Je ne sais pas avec quoi ils peuvent nous la couper
Mais ce qu'ils nous donnent nous abêtit de jour en jour
Dans les journaux, à la radio ou à la télé
On ne recherche plus guère que beauté, gloire et amour
Si on continue perpétuellement à se fournir
La matière grise dans les circuits superficiels
C'est malheureusement bien nous qui allons finir
Allongés sur un lit avec plus rien dans la cervelle
Légalisons l'intelligence
Ils ont dépénalisé la connerie
Allons, pressons, il y a urgence
On commence déjà à être envahis…
Interdit, interdit, interdit, interdit...
Penser : Interdit
Créer : Interdit
Rêver : Interdit
Dessiner : Interdit
Rire : Interdit
Sourire : Interdit
S'unir : Interdit
Délire : Interdit
Légalisons l'intelligence
Ils ont dépénalisé la connerie
Allons, pressons, il y a urgence
On commence déjà à être envahis…
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11. |
Le clown
02:34
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LE CLOWN
On m’a jeté un sort : je dois faire le clown
Pour éloigner de moi la "scoumoune"
Je crois que si je montre une seule fois que je suis triste
La mort m’inscrira direct sur sa liste.
Je suis condamné à la gaieté
Même si j’ai le ventre noué
Mon cœur passe par toutes les sortes de couleurs
Mais j’ai toujours le masque du bonheur
Je me suis fait peindre un sourire
Pour faire bonne figure face au pire
Éternel sera mon numéro
Si je passe mon temps à faire l’idiot
Je voudrais bien conjurer le sort
Pour être, à vie, plus fort que la mort
Mais pour l’instant je n’ai rien trouvé
D’autre que de faire l’enfant
Rien d’autre pour l’instant
Je n’ai rien trouvé d’autre que jouer
Je n’ai rien trouvé
D’autre que de faire l’enfant
Rien d’autre pour l’instant
Je n’ai rien trouvé d’autre que jouer...
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12. |
Il était une fois
04:16
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IL ÉTAIT UNE FOIS
Et alors ? À quoi bon ?
Triste sire, je répète dans ma tête ces questions
Tout le temps, tout est vent
En quoi avoir un peu de foi ?
Sous l’empire des questions
Triste sort, un soupir, ça empire
À quoi bon ?
Pourtant quand j’entends
Ces mots je retrouve ma joie
Il était une fois
Et mes yeux s’écarquillent
Mes yeux, mes yeux d’avant…
Il était une fois
Et c’est mon cœur qui brille
Mon cœur, mon cœur d’enfant…
Et alors ? À quoi bon ?
Bel effort, je regrette dans ma tête ces questions
Pour un temps, car le vent
Emporte presque toutes les fois
La torture des questions
Que c’est dur, aucun sens, on avance
À quoi bon ?
Pourtant sur l’instant
Ces mots me remplissent de joie
Il était une fois
Et mes yeux s’écarquillent
Mes yeux, mes yeux d’avant…
Il était une fois
Et c’est mon cœur qui brille
Mon cœur, mon cœur d’enfant…
Et alors ? À quoi bon ?
Sans effort, je rejette dans ma tête ces questions
À présent, car le vent
Emporte toutes mes mauvaises fois
Il ne sera plus question
Que de joie, de délires, et de rires
Pour de bon
Maintenant que ce chant
Comprend ces quelques mots de joie
Il était une fois
Et mes yeux s’écarquillent
Mes yeux, mes yeux d’avant…
Il était une fois
Et c’est mon cœur qui brille
Mon cœur, mon cœur d’enfant…
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13. |
Le français
03:49
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|||
LE FRANÇAIS
Perdu en Amérique du Sud, me délectant d’une "feijoada"
Je délirais, comme d’habitude, transporté par la "cachaça"
Une jeune femme me regardait, mais moi je ne l’avais pas vue
Elle souriait et m’écoutait puis m’accosta, j’en fus ému
Elle parlait la langue de Rousseau, nous nous fîmes donc des confessions
Faisant murmurer tous nos mots, elle me chuchota une question
"Dis moi, tu es d’où ? Ça me turlupine, d’après l’accent, t’es de Paris
Mais tu as la chaleur latine, tu n'es pas Français, non, tu es d’ici !"
Les frontières, je trouve ça inepte, mais je vais te répondre sans délai
Je suis un "gitan du concept" et en moi, ils naissent en français
Exilé en Afrique du Nord, je mangeais une "chakchouka"
Je criais à réveiller un mort, humectant mes lèvres de "boukha"
Une jeune femme me regardait, mais moi je ne l’avais pas vue
Elle souriait et m’écoutait puis m’accosta, j’en fus ému
Elle parlait la langue de Rimbaud, nous eûmes des illuminations
En faisant rimer tous nos mots, elle fut hantée par une question
"Dis moi, tu es d’où ? Ce n'est pas normal, d’après l’accent, tu es de Paris
Mais tu as la chaleur orientale, tu n'es pas Français, non, tu es d’ici !"
C’est vrai que j’aime la chaleur, la folie, la fougue, les excès.
Mais seules les idées chauffent mon cœur et en moi elles germent en français.
Seul, égaré en Afrique Noire, je savourais un bon "mafé"
Je buvais un jus de "bissap" au bar, et je me suis mis à chanter
Une jeune femme me regardait, mais moi je ne l’avais pas vue
Elle souriait et m’écoutait puis m’accosta, j’en fus ému
Elle parlait la langue d’Hugo, plongés dans nos contemplations
Nous fîmes s’embraser tous nos mots, elle fut brûlée par une question
"Dis moi, tu es d’où toi, ça me gène, d’après l’accent, tu es de Paris
Mais tu as la chaleur africaine, tu n'es pas Français, non, tu es d’ici !"
Un mot change toute mon existence, grâce à une idée je renais
Penser est mon acte de naissance, et en moi, ça pense en français
Au fin fond du sud de l’Europe, je dégustais une "paella"
Je riais, je hurlais, j’étais au top, buvant l’"agua de Valencia"
Une jeune femme me regardait, mais moi je ne l’avais pas vue
Elle souriait et m’écoutait puis m’accosta, j’en fus ému
Elle parlait la langue de Perrault, alors avec ma Cendrillon
Nous fîmes valser tous nos mots, à l’exception d’une question
"Dis moi, tu es d’où ? Il y a un hic ! D’après l’accent, tu es de Paris
Mais tu as la chaleur ibérique, tu n'es pas Français, non, tu es d’ici !"
Qui me délivre mon passeport ? Droit du sol, droit du sang... je dirais
Mon drapeau est multicolore, mon vrai pays, c’est... le français.
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14. |
À tous les temps
01:11
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À TOUS LES TEMPS
"Je" suis le sujet de la phrase
"Tu" es l'objet de mon amour
"Aime" est verbe, il met en phase
Mes nuits avec tes jours
Je dis à titre indicatif
Elles ne sont pas conditionnelles
Mes amours sans impératif
Ni subjonctif en elles
J'aime à tous les temps
Au passé, au présent
En rêvant d'avenir
C'est chez moi un principe
Auquel tu participes
Mon cœur tu le fais rire
Je t'aimais, j'étais imparfait
Je t'aime et te l'offre en présent
Dans le futur je t'aimerai
N'en doute pas un instant
N'en doute pas un instant
Je t'aime
Et te l'offre en présent....
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Yor Pfeiffer France
Yor Pfeiffer est romancier, chroniqueur, comédien et auteur-compositeur, interprète.
Après plusieurs
EP, il sort l’album “Maintenant” en juin 2020, suivi du clip “Maintenant” en 2022 et l’album “Envole-toi” en janvier 2023, accompagné des clips “Protège-moi” et “Il est des moments dans ta vie”. Quatre autres clips de l’album sont en préparation.
... more
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